Depuis le 19e siècle, plus de 80 cas similaires ont été recensés. Comme cette femme de 26 ans atteinte de troubles mentaux et muette depuis des années qui se met subitement à chanter. Elle décède une demi heure plus tard.
Ou encore un homme cloué au lit depuis 28 ans, très faible et sans voix, qui retrouve une pleine conscience et se remet à parler normalement le dernier jour de sa vie.
Longtemps mis de côté par le monde médical, le biologiste Michael Nahm a nommé ces instants « lucidité terminale ». Peu de temps avant de mourir, certaines personnes peuvent de nouveau communiquer normalement en étant conscientes de tout ce qui les entoure.
Soyons clair, nous ne parlons pas de miracle ésotérique. Mais d’un phénomène que la science a peu étudié et dont elle n’a pas encore d’explication. Tellement peu étudié qu’il n’y a pas encore de consensus sur une définition précise...
Les 83 cas répertoriés par Michael Nahm se situent sur les 250 dernières années, dans toutes les cultures. La grande majorité arrivant moins d’une semaine avant le décès et la moitié le jour même. Le biologiste a même mis en lumière des rapports de l’Antiquité grecque !
La lucidité terminale survient principalement chez des personnes atteintes de tumeurs, d’AVC, de troubles psychiatriques et de démence. Bien que certains cas ne font état d’aucune maladie autour du cerveau.
Une des théories pour expliquer les raisons de ce phénomène est une défense naturelle du cerveau face au stade terminal. Une forme de processus de survie face à la mort.