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Imaginez votre ancêtre préhistorique se demandant si cette baie rouge, nouvellement découverte, est comestible… pour ensuite en ingurgiter une bonne dizaine ! Au-delà de sa (potentielle) survie, son geste a été guidé par la curiosité.

Un mécanisme évolutif qui a aidé nos ancêtres à mieux comprendre et s’adapter à leur environnement. Mais qu’est-ce qui pousse, encore aujourd’hui, notre cerveau à chercher des réponses, même quand notre survie n’est pas en jeu ?

Quand quelque chose attire votre attention (une baie rouge, un bruit bizarre ou même ce mail que vous lisez), votre cerveau passe en mode curiosité. D’abord, des parties de votre cerveau qui repèrent l’incertitude, comme le cortex cingulaire antérieur, s’activent.

Cela signifie que vous avez repéré un "manque" d’information, et cette petite sensation vous pousse à en savoir plus.

Ensuite, les zones de votre cerveau qui gèrent l’apprentissage et la mémoire, comme l’hippocampe et le cortex préfrontal, se mettent en action pour mieux retenir ce que vous allez découvrir.

Le plus intéressant ? Dès que vous commencez à chercher des réponses, ou juste à imaginer que vous allez en trouver, votre système de récompense s’active. Des régions comme le striatum et le noyau accumbens libèrent de la dopamine.

En gros, apprendre quelque chose de nouveau peut être aussi satisfaisant que manger un bon repas ou recevoir un cadeau. 

C’est ce qui rend la curiosité si puissante : elle nous pousse à apprendre tout en nous donnant du plaisir, même si nous n’avons plus à risquer nos vies en goûtant des fruits inconnus.

Selon certains scientifiques, la curiosité peut prendre plusieurs formes. La curiosité perceptuelle nous pousse à explorer des stimuli sensoriels nouveaux, comme un bruit inattendu ou le goût d'une baie rouge.

La curiosité empathique nous incite à comprendre les émotions des autres, enrichissant nos interactions sociales. La curiosité diversive est la plus néfaste, car elle cherche la nouveauté pour combattre l’ennui, sans nécessairement approfondir les connaissances.

À contrario, la curiosité épistémique est le désir profond de combler des lacunes de savoir. Elle active des régions du cerveau liées à l’incertitude et libère de la dopamine lorsqu’on trouve des réponses, rendant l’apprentissage gratifiant et stimulant.

FunFact... Lorsque nous sommes curieux d'apprendre quelque chose, notre cerveau mémorise mieux l'information.

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Un mécanisme évolutif a aidé nos ancêtres à mieux comprendre et s’adapter à leur environnement : la curiosité. Mais qu’est-ce qui pousse, encore aujourd’hui, notre cerveau à chercher des réponses, même quand notre survie n’est pas en jeu ?

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