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Vraiment peur ? Vraiment peur ?

Vraiment peur ?

Imaginez que vous vous promenez dans les bois et soudain vous êtes effrayé.e par un serpent. Quelques millisecondes plus tard vous vous rendez compte que ce n’est qu’un bâton ! C’est la faute à la route du haut, plus lente que la route du bas. Rien à voir avec l’itinéraire de votre promenade. Ce sont les connexions de votre amygdale au reste du cerveau. Explication…

L’amygdale est un peu la tour de contrôle de nos émotions. C’est cette partie du cerveau qui déclenche « le circuit de la peur ». Hyper connecté au reste du cerveau, les informations (sensorielles principalement) empruntent 2 routes pour arriver à l'amygdale. Celle du haut, reliée aux aires corticales comme le cortex moteur et sensoriel. Précise mais lente. Et la route du bas, reliée au thalamus, lui même relié à nos sens (hormis l’odorat, mais ça c'est le sujet d'une prochaine BrainNews 😉). La route du bas est rapide mais imprécise.

Voila pourquoi la forme du bâton a d’abord été prise pour un serpent pour ensuite être bien reconnue. Si une personne a une phobie (ici celle des serpents, soit ophiophobie), la réaction sera persistante car la peur est disproportionnée.

FunFact... Les phobies fréquentes seraient génétiques. On aurait des peurs excessives pour nous protéger d’une situation (potentiellement) dangereuse. Par exemple, la phobie du sang ou de la hauteur pour éviter de se blesser.

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Surprenante surprise

Dans une précédente BrainNews, vous constatiez que le système auditif est capable d’analyser très rapidement un son inattendu. En revanche, réagissons-nous tous de la même manière à un évènement surprenant 

C'est pas moi !

Lors d'une visite au musée, un vase inestimable se brise sur le sol. Un enfant, juste à côté, vous regarde avec des yeux remplis de larmes et s’écrie : « Je n’ai rien fait ! Ce n’est pas moi. » La scène semble claire, et pourtant, pourquoi cet enfant ment-il ? La réponse pourrait bien être : pour sa survie !
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